absentéisme
 

 

 

Des absences répétitives ont des conséquences fâcheuses pour tous les collaborateurs d’une même entreprise et ses clients. Ils ne sont pas tous impactés de la même façon mais les livraisons sont souvent retardées, la cohésion des équipes et la productivité remis en cause. Au-delà de ces dysfonctionnements, l’absentéisme révèle souvent des problématiques plus profondes qui nécessitent une analyse. WE PAIE vous partage aujourd’hui comment gérer l’absentéisme afin de préserver la bonne marche de votre entreprise.

 

 

Quelles sont les causes de l’absentéisme ?

Parmi les causes les plus répandues de l’absentéisme, on trouve notamment :

  • Les risques professionnels : ils favorisent la survenance des accidents du travail et des maladies professionnelles
  • Les conditions de travail : l’inadéquation des moyens matériels, une mauvaise organisation ou encore une ambiance dégradée
  • La charge de travail, voire la surcharge dont peuvent souffrir certains collaborateurs
  • L’articulation entre la vie professionnelle et la vie privée: le temps de transport, la garde d’enfant, la nécessité de s’occuper d’un proche vulnérable
  • Le désengagement : certains collaborateurs ne s’investissent plus dans l’entreprise
  • Les problèmes de santé non liés au travail : épidémie de grippe, affection de longue durée type diabète
  • Les absences « de confort » : il s’agit des absences qui ne reposent sur aucun motif valable

Évidemment, ces facteurs varient selon le secteur, la taille de l’effectif ou encore le contexte économique. Chaque entreprise doit donc réaliser sa propre analyse.

 

 

Quelles absences prendre en compte pour le mesurer ?

Pour mesurer efficacement l’absentéisme, vous devez vous concentrer uniquement sur certains types d’absence :

  • Les arrêts de travail pour maladie « ordinaires »
  • Les arrêts de travail consécutifs à un accident du travail, une maladie professionnelle ou un accident de trajet
  • Les absences injustifiées.

Ces absences ont pour point commun d’être imprévisibles.

En revanche, les absences prévisibles, qui découlent directement des droits sociaux, ne font pas partie du périmètre. Il s’agit notamment des congés payés, des formations et des congés parentaux.

 

 

Comment calculer le taux d’absentéisme ?

Tout d’abord, il vous faut des indicateurs pertinents. Pour cela, vous devez récupérer les données issues de votre outil de gestion des absences. Après un premier tri pour exclure les absences non concernées, vous pourrez calculer votre taux d’absentéisme :

Nombre de jours d’absence / Nombre de jours théoriques pendant la même période.

On considère qu’un taux inférieur à 4 % est plutôt faible. En revanche, un taux supérieur à 8 % nécessite un bilan qualitatif. Intéressez-vous également aux variations, qu’elles soient à la hausse ou à la baisse.

Attention : ces seuils sont là pour vous aider à vous situer. Comme tout indicateur, le taux d’absentéisme n’est pas une référence absolue.

Par la suite, n’hésitez pas à retraiter et organiser vos données en fonction de différents paramètres : l’âge, le service, le type de poste, la fréquence du télétravail, la durée des absences…

 

 

Comment établir un bilan qualitatif ?

Pour gagner en précision, vous pouvez constituer un groupe de travail dédié. En impliquant les représentants du personnel, dans une optique collaborative et constructive.

Vous pouvez également organiser des ateliers collectifs, sur la base du volontariat. Cette démarche est intéressante à condition de vous assurer du respect de la vie privée de vos collaborateurs.

Gardez à l’esprit qu’en cas d’arrêt de travail « classique », la procédure ne prévoit pas de transmettre le motif à l’employeur.

En conséquence, il peut être judicieux de faire appel à un prestataire externe.

 

 

Quelles actions mettre en place pour combattre l’absentéisme ?

Après l’analyse, place à l’action ! Voici plusieurs pistes destinées à renforcer l’engagement de vos salariés:

  • Évaluer les risques professionnels pour pouvoir sécuriser les postes au maximum
  • Améliorer l’organisation du travail en répartissant mieux les tâches et en adaptant le mode de management
  • Aménager les rythmes de travail afin de favoriser l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle
  • Accompagner les salariés de retour après une absence pour une reprise dans les meilleures conditions
  • Développer des parcours professionnels en mettant l’accent sur la formation et la mobilité interne

Au besoin, si un salarié est absent de façon répétée et injustifiée, vous pouvez mettre en œuvre des sanctions disciplinaires dans un premier temps.

 

 

 

L’essentiel à retenir

L’absentéisme n’est pas une fatalité. Mais pour pouvoir agir, un état des lieux à la fois quantitatif et qualitatif est nécessaire.

 

 

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