Transition professionnelle
 

 

Le maintien des emplois existants est loin d’être garanti dans les secteurs économiques durablement impactés par la crise. Et si la solution résidait dans un projet de reconversion professionnelle ? C’est en tout cas le pari du gouvernement, qui accorde une enveloppe de 100 M€ au Projet de Transition Professionnelle. Ce dispositif permet aux salariés de suivre une formation certifiante tout en conservant leur poste.

We Paie vous en dit plus sur le fonctionnement du dispositif Transitions Pro.

 

Qu’est-ce que Transitions Pro ?

 

Instauré par la loi « Avenir professionnel », le Projet de Transition Professionnelle remplace l’ancien Congé individuel de formation (CIF) depuis 2019. Concrètement, il offre la possibilité à un salarié de suivre une formation certifiante dans le cadre d’un projet de reconversion. Il comporte plusieurs avantages :

  • La possibilité de suivre la formation pendant ou en-dehors du temps de travail
  • La prise en charge de la formation et de la rémunération du salarié (jusqu’à 100 % du salaire s’il est inférieur à 2 SMIC).

Le Projet de Transition Professionnelle représente ainsi une option intéressante dans un contexte économique difficile. Il permet de préparer une reconversion en amont, qui aura donc toutes les chances de réussir.

Avec la dotation supplémentaire de 100 M€, le gouvernement vise 5 000 bénéficiaires pour l’année 2021. L’objectif est clairement d’éviter une vague de licenciements économiques, souvent suivis d’un chômage de longue durée.

 

Quels sont les critères pour bénéficier du dispositif ?

 

Le projet de transition professionnelle s’adresse aux profils suivants :

  • Salariés en CDI, avec au moins 24 mois d’ancienneté dont 12 dans l’entreprise actuelle
  • Salariés en CDD, avec au moins 24 mois d’ancienneté sur les 5 dernières années, dont 4 mois au cours de la dernière année
  • Intérimaires avec au moins 24 mois d’ancienneté dont 12 dans l’entreprise actuelle.

Ce sont les associations « Transitions Pro » réparties sur l’ensemble du territoire qui gèrent le dispositif. La validation du dossier et surtout du financement, relève ensuite de la commission paritaire interrégionale (CPIR).

Parmi les critères retenus : la cohérence du projet, la pertinence de la formation envisagée, mais aussi les perspectives d’emploi.

À savoir que le financement supplémentaire issu du Plan de relance concerne prioritairement les salariés dont l’emploi est menacé.

 

Vous envisagez d’externaliser la gestion administrative de votre masse salariale, vous avez des questions ? Nos équipes sont à votre écoute !